27/04/2017

Chronique 5 ans ferme : Les + des candidats

5 ans ferme
Les + des candidats

          Chose promise, chose due, voici la première partie de la chronique "5 ans ferme". Si vous ne savez pas de quoi je parle, je vous renvoie à l'introduction sur le sujet : Présentation du Concept "5 ans Ferme". C'est bon? Vous ne vous êtes pas endormi? Parfait, rentrons donc dans le vif du sujet. Je vais démarrer cette analyse selon l'ordre donné par le premier tour de ces élections. Initialement, je souhaitais effectuer un tirage au sort, mais puisque de toutes façons j'aurai été le seul à l'effectuer, autant faire comme je le sens... Les points forts des programmes des candidats, ci-dessous, seront quant à eux classés dans un ordre hiérarchique croissant, selon ma propre analyse. J'ai décidé de synthétiser l'ensemble des propositions en 5 points incontournables (le dernier étant le plus fort, donc), que je développerai évidemment.


Emmanuel Macron - En Marche

1. Baisse du coût du travail pour les entreprises :

Ce n'est plus un mystère, tout le monde sait que le coût du travail est élevé en France, comparativement à certains pays proches. Si bien que la mondialisation et l'ouverture des frontières, dans certaines zones internationales comme l'Europe, ont donné lieu à une délocalisation de masse (dans le secteur de l'Industrie mais aussi dans celui de l'Agriculture, nous condamnant logiquement à une société de Services). La première concurrence à endiguer est déjà celle du coût des salariés. Il existe plusieurs méthodes pour s'y attaquer, Emmanuel Macron opte pour la défiscalisation de certaines cotisations salariales au sein des entreprises (soit approcher le salaire brut du salaire net). Evidemment, avec une telle mesure, les employeurs ne peuvent qu'applaudir. Qu'en est-il des salariés néanmoins? La plupart n'y trouvent rien à redire, puisqu'ils ne sont ni gagnants ni perdants dans l'affaire. Pourtant, si l'on veut être objectif et suivre irréprochablement une vision macroéconomique des choses, n'oublions pas que toute l'économie du pays est basée sur un système de vases communicants. Il est donc bon de noter que ce que l'Etat ne prendra pas sur le salaire brut par le biais de ces cotisations, il le prendra bien ailleurs (à moins de supprimer les couvertures sociales pour lesquelles nous cotisons bien sûr...). Cette facette là sera probablement davantage développée dans la seconde partie de cette chronique (qui concerna, pour rappel, les points négatifs des programmes). Si nous restons focalisés sur le positif de cette proposition : on peut dire qu'elle applique un libéralisme moderne et cohérent avec la mondialisation actuelle.


2. Assurance-chômage pour les démissionnaires :

Voici une des propositions très gauchistes du mouvement En Marche (Macron peut bien se targuer de n'appartenir à aucune famille politique, nous savons faire fonctionner notre cerveau tout de même). Cette mesure est extrêmement racoleuse (pour ne pas dire populaire, même si je trouve ce terme un peu générique) et contre-balance avec le cadeau fait aux patrons dans le premier point développé précédemment. En ouvrant la couverture du chômage aux personnes qui démissionnent (aux agriculteurs en forte baisse d'activité sur une période et aux entrepreneurs également), Macron permet à tous de pouvoir prendre des "vacances" sympathiques, mais également d'avoir la possibilité de se défaire, sans état d'âme, d'un "mauvais" travail (dans le but d'éviter le fameux burnout, tant combattu par Hamon au cours de ces derniers mois). Ce socialisme clair ramène clairement les travailleurs du côté d'En Marche, j'ai néanmoins une petite question qui risque d'en fâcher plus d'un : est-ce franchement une bonne proposition pour lutter contre le chômage et une certaine forme d'assistanat, déjà devenu systématique dans notre belle France (il suffit d'aller au bout d'un contrat de travail pour s'en apercevoir, les papiers à remplir viennent tous seuls)? On est en droit de se poser la question. Toujours est-il que le peuple peut se ravir de bénéficier de telles possibilités, c'est certain. Alors si le peuple est content...

3. Dopage de l'éducation :

Si on fait l'impasse sur le fait que l'éducation est déjà le deuxième budget de l'Etat (juste derrière le remboursement de la dette, pour rappel), on ne peut qu'applaudir les moyens colossaux que veut déployer Macron sur ce secteur. Former l'avenir, c'est assurer sa retraite, après tout. En somme : plus de personnel (pour rétrécir les classes, notamment), plus de moyens, plus de tout en fait. Les enseignants seront plus nombreux, mieux payés (dans les zones jugées difficiles notamment), contre "rien du tout". J'entends par là : pas d'effort ou de contre-partie demandé en retour (contrairement à ce qu'exigeait Fillon dans son programme, par exemple). C'est donc tout bénef! Cela ne peut certainement pas faire de mal, sauf que l'argent mis ici ne le sera pas ailleurs, ne l'oublions pas. Donc, après celui des patrons et des salariés, vient le tour des employés du secteur éducatif d'être aux anges. Avec Macron, il y en a pour tout le monde on dirait. Quand s'arrêtera-t-il? Sans doute après les élections.

4. Respect des engagements pris auprès de la Banque Centrale Européenne :

Autrement dit : vous allez payer mes cochons, mais pour la bonne cause! Mr Macron souhaite respecter les seuils de déficit publique imposé par l'Union Européenne. Comment? Personne ne sait (enfin, j'ai bien ma petite idée personnellement), mais au moins les Allemands (et le monde, d'ailleurs) ne nous bouderont pas avec ce genre de discours. Cela pourrait être désigné par certains comme de l'hypocrisie diplomatique, je partage cet avis, ajoutant qu'une manipulation du genre est sans doute nécessaire afin de stabiliser le climat politique européen. Même s'il persiste un grand flou sur cette proposition, on peut imaginer que les entreprises publiques vont (presque naturellement) continuer de se privatiser pour alléger les dépenses de l'Etat (il faudra bien y parvenir à un moment ou à un autre avec de tels engagements). Le système libéral capitaliste est en marche, ce que certains appellent la modernité et d'autres la décadence (il n'existe pas de système magique, de toutes manières). Objectivement, vouloir respecter les contrats signés est honorable et sert à maintenir ce fragile climat de confiance, observable au sein de l'Europe, ce qui est bénéfique pour tout le monde. Reste à savoir comment on y parvient concrètement, mais ça personne ne peut vous le dire clairement pour le moment du côté d'En Marche. Il faudra bien viser une case précise à un moment donné cher Emmanuel!

5. Le système universel de retraite :

Vient ce que j'estime comme le meilleur point du programme d'Emmanuel Macron (le plus pertinent et juste, à mon sens) : la réforme des retraites. Bon, le terme "universel" est à la fête depuis l'apparition du projet de revenu universel dans le paysage politique, il faut avouer qu'il a un certain cachet idéologique solidaire. Macron prône une égalité quasi-totale dans le système de retraite qu'il souhaite appliquer. C'est à dire : fin des régimes spéciaux (d'où les grands ronds de jambe faits aux fonctionnaires jusque là), âge légal cantonné à 62 ans et prise en compte de la pénibilité. Le candidat favori du premier tour soulève un élément que peu de monde peut contredire : le système appliqué actuellement est injuste. Il est temps, donc, de réajuster les paramètres et d'annihiler certains privilèges incohérents, voir abusifs dans le monde de 2017. Il en va de la sauvegarde de la retraite solidaire et sociale du pays. Là-dessus, au moins, Macron met tout le monde d'accord. Sauf, peut-être, ceux qui bénéficient, aujourd'hui, de ces fameux privilèges en voie de disparition. Dont une pléiade remarquable de politiciens, qui voteront pour ou contre la réforme le moment venu. J'ai hâte de voir ce match, s'il a lieu.


Marine Le Pen - Front National

1. Réforme constitutionnelle jugée par référendum :

La première proposition forte de Marine Le Pen est, sans aucun doute, celle dont bien trop peu parlent. Lorsque le Front National dit qu'il veut rendre au peuple son pouvoir, en faveur d'une meilleure démocratie, il ajoute ce genre de mesure concrète et claire : organiser un référendum pour toute modification de la constitution nationale. C'est à dire ; empêcher les élites de s'approprier les institutions et protéger la démocratie par la démocratie. Voila un projet qui ne peut que rassembler les Français. La démarche peut sembler racoleuse, à ceci prêt qu'elle instaure une véritable sécurité vis-à-vis du système démocratique que les Français défendent (enfin, la plupart, puisqu'il existe encore des partisans monarchiques dans notre pays, ne l'oublions pas). Un vrai atout dans la manche de Marine Le Pen, couplé à d'autres suggestions du genre (référendum d'initiative populaire, etc...).

2. Réduction des élites politiques :

Autre point fort appréciable du programme du FN : la suppression de 277 postes de députés et de 148 sénateurs. Pour information, un seul député (et c'est presque pareil pour un sénateur, après vérifications personnelles) pèse environ 13 000 euros bruts par mois dans le budget de l'Etat (rémunération et avantages cumulés, dont la fameuse enveloppe servant à rémunérer des collaborateurs...). Si on "s'amuse" à faire le calcul des économies faites, on obtient une masse budgétaire d'environ 550 000 euros. Quand on parle de coupes franches dans les budgets publiques (ce qui était le fer de lance de François Fillon durant cette campagne), je pense qu'il est plus juste de s'attaquer au haut de la pile (qui ne sert pas à grand-chose, disons-le ouvertement). De quoi ravir le peuple, une certaine sensation de justice (tardive mais justice quand même) se faisant sentir au bout de cette proposition. Le seul bémol qu'on peut lui associer est le fait que les élus sont quasi-maîtres de leurs destins dans notre république, puisque les projets de ce genre passent d'abord par leur suffrage avant d'être appliqués. A voir comment Mme Le Pen compte s'y prendre donc (sans doute par référendum, ce qui permettrait de placer les élites au pied du mur).

3. Amélioration du système judiciaire :

La lutte contre le multi-récidivisme (et la criminalité intérieure, plus globalement) n'est pas neuve au Front National, ce parti avait même dans ses idées, autrefois, le projet de rétablir la peine de mort face aux crimes les plus graves. On peut constater une certaine modération dans ses propos à présent, puisque l'on parle, en 2017, plutôt de perpétuité incompressible chez la France Bleue Marine. Cette mesure sera couplée à d'autres, dont l'injection de fonds pour agrandir les prisons et améliorer l'efficacité de la justice sur tout le territoire. Nous tenons ici un projet de développement important, mais qui coûtera sûrement beaucoup. Le financement de tout ça n'est toujours pas très clair néanmoins, même s'il s'étalonne sur tout un mandat. Toutefois, on ne peut nier le fait que le laxisme judiciaire a ouvert la voie à de nombreux drames durant ces dernières années, dont des actes terroristes assassins terribles (le risque zéro n'existe pas, sauf qu'il y a des manœuvres pour s'en approcher davantage que ce qui est déjà mis en place). Marine Le Pen promet, par cette mesure (qui s'ajoute au retour des frontières, à l'annihilation du droit du sol pour les délinquants étrangers, etc...), que la lutte générale contre le crime sera plus ferme et efficace. De quoi ramener un brin de sécurité dans un pays qui tremble à l'idée de revivre certains cauchemars indélébiles (et très récents, puisque malheureusement récurrents). La France a besoin de ça, c'est un fait.

4. Protectionnisme sur le travail :

Beaucoup trop de personnes ont relevé le protectionnisme commercial proposé par le FN (interdiction des produits étrangers conçus dans le non-respect des normes Françaises, etc...), au détriment d'autres points très intéressants du programme, relatifs à un protectionnisme national. Ce que Marine Le Pen dit sur le travail a particulièrement retenu mon attention : suppression du statut des travailleurs détachés (qui sont employés en France dans plusieurs domaines professionnels, sans avoir à contribuer aux cotisations Françaises) ; taxe additionnelle pour l'embauche de travailleurs étrangers (ce qui empêchera les entreprises d'utiliser de la main d'oeuvre étrangère pour contourner les exigences salariales et sociales des Français, ce qui existe, encore une fois de manière évidente, dans plusieurs corps de métier) ; bloquer (pendant dix ans) les cessions d'entreprises à l'étranger (dont les délocalisations après revente, concrètement) si des subventions ont été versées ; allègement dégressif des charges sociales pour les TPE-PME (sous réserve de maintien d'emplois) ; défiscalisation des heures supplémentaires (tout en maintenant leur majoration et la durée légale du travail à 35h), etc... En listant toutes ces propositions, on s'aperçoit que Marine Le Pen veut aider les salariés tout en permettant aux patrons de bénéficier d'un bol d'air. Cet élément la rapproche de Macron (si on fait un grand raccourci, quand même), puisqu'il voudrait agir également en ce sens. Je conclurai donc ce paragraphe en annonçant, objectivement, que les deux candidats ont plutôt de bonnes propositions pour le monde du travail (attention : les conditions émises sont très différentes dans les deux camps cependant). Bien que le Front National soit dans une approche moins mondialiste que le mouvement En Marche, les deux points de vue se défendent et mériteraient de bénéficier d'une synthèse (je rêve, oui, je sais).

5. Refonte de l'éducation fondamentale :

L'un des plus grands échecs de notre pays, au XXIème siècle, est l'éducation. Tout le monde le sait, le niveau scolaire est constamment en chute libre en France. La faute à qui? A quoi? Pas aux moyens (contrairement à ce qu'on pourrait entendre), puisqu'il s'agit déjà du meilleur budget ministériel. Soyons honnêtes : il faut surtout arrêter de transformer les élèves assidus en élèves divertis. Les programmes se sont ouverts à des activités ludiques divertissantes, à des options à n'en plus finir, et cela dès la primaire. Le résultat est affligeant, pourtant nous persistons dans cette voie et nous entretenons l'échec scolaire jour après jour. Le Front National propose de revenir aux fondamentaux : le Français, le calcul et l'Histoire (oui, avec un grand H). Le parti d'extrême droite veut revenir à une école du mérite, du sens de l'effort, chose que l'on a abandonné afin de favoriser la victimisation et le divertissement dans l'apprentissage. Ce qui est suggéré n'est pas un retour à l'instituteur austère, distribuant des coups de règle aux plus bavards, ne tombons pas dans la caricature disciplinaire. Néanmoins, un juste milieu entre la politique d'éducation "moderne" et la réussite des recettes "à l'ancienne" serait bienvenu. La part des parents dans tout ceci est aussi très importante, c'est pourquoi il faut commencer à travailler en ce sens dès maintenant (dans le but de modifier les modèles éducatifs reçus, qui seront appliqués dans les foyers ensuite). Ce dernier point fort du programme de Marine Le Pen représente un socle extrêmement capital de notre civilisation. Si les générations futures ne parviennent pas à rehausser le niveau, la France est condamnée à concurrencer les pays d'Europe de l'Est (et les autres, qui se placent dans le même palier d'éducation) dans le monde du travail (s'en approchant socialement et économiquement donc), alors qu'il faudrait justement passer au marché supérieur, où les parts sont moins nombreuses mais bien plus grandes (donc divisibles).


Pour conclure

          Vient l'heure de la conclusion de ce premier opus de la chronique "5 ans ferme". S'il fallait résumer le point fort de Macron en une seule expression, je vous dirai simplement qu'il représente la continuité logique du monde dans lequel nous vivons. Loin d'essayer de nager à contre-courant, l'ancien Ministre de l'Economie cherche à appliquer un libéralisme fort, afin de jouer selon les règles données par les grandes puissances du monde (que sont les Etats-Unis, la Chine et l'Allemagne, pour n'en citer que trois). Peut-être qu'il ne faut effectivement pas se leurrer et que s'accrocher à notre système (avec toutes ses valeurs solidaires et sociales honorables) n'est pas la bonne voie. Emmanuel Macron a accepté de dire que l'Amérique a raison, que le capitalisme est roi. Bien sûr, il se range ainsi directement dans le camps des forts, mais parviendra-t-il vraiment à contre-balancer les intérêts privés en conservant une part du gâteau au peuple? Je l'ignore, j'en doute. Il faut lui reconnaître sa maîtrise du marketing et de la diplomatie, espérons que ces atouts ne soient pas un simple rideau rouge servant à cacher des coulisses nauséabonds.

          Quant à Marine Le Pen, elle a opté pour un chemin populiste, proche des petits plutôt que des élites. Dans l'idée, elle défend avant tout les intérêts de la nation, comme si c'était une entreprise à sauver, finalement. Le Front National s'accorde à pointer du doigt les accords internationaux qui permettent à des pays comme l'Allemagne (mais d'autres, également) d'exporter son chômage sur notre territoire. La France Bleu Marine refuse les règles et tendances du monde pour se forger son propre destin. C'est une orientation radicalement opposée à Macron. Ce qui démontre clairement le déchirement idéologique des Français dans le cadre de ces élections. La vraie force de Marine Le Pen c'est qu'elle croit en son pays. Gare à l'excès de confiance néanmoins, qui pourrait tout aussi bien contribuer à nous voiler la face sur nos faiblesses.

          Comme je l'ai déjà dit sur ce blog : il n'existe pas de solution miracle. Aucun gouvernement ne sera parfait et ne parviendra à rassembler tous les Français. Une seule personne (même soutenue par tout un mouvement) ne peut pas prétendre à un tel pouvoir. La république, telle qu'elle existe, fonctionne par système majoritaire. Les clefs du pouvoir sont donc dans les poches de celui ou celle qui saura manipuler (au sens péjoratif comme mélioratif du terme) cette majorité. Ce qui est "drôle", c'est que la démocratie permet à la fois l'expression de tous et la gouvernance relativement fermée d'élites, influencées par des intérêts privés. Les injustices ont donc lieu en toute légalité, sous nos yeux ou dans notre dos. Le jour où les Français sauront exiger l'exemplarité de leurs dirigeants, se soulèveront contre l'élitisme de la république, alors nous pourrons commencer à réfléchir pour nous-mêmes. Et nous ne voterons plus dans l'objectif, peu constructif finalement, de choisir quel individu placer dans quel fauteuil. Surtout qu'à chaque fois, le peuple en prend pour 5 ans ferme. A bon entendeur, salut!

Le Penseur Disparu

25/04/2017

Présentation du Concept "5 ans Ferme"

5 ans ferme
Concept d'un Penseur

          Arrêtez tout! Rien ne va plus dans l'hexagone : les Français ont choisit les deux candidats du second tour de l'élection présidentielle, millésime 2017. Ce sera donc Emmanuel Macron face à Marine Le Pen pour cet ultime round, qui promet de rester dans les annales quelque soit le résultat. Sachez, dans un premier temps, que j'ai moi-même voté ni pour l'un ni pour l'autre lors du premier tour. Ceux qui me connaissent savent quel fût mon choix, je me contenterai cependant d'entretenir le mystère sur le nom du candidat qui me semblait le plus proche de mes convictions personnelles. Je vous cache cette information volontairement, donc, afin surtout d'éviter d'être casé dans une quelconque case politique, ce qui me rebute comme vous le savez (du moins si vous avez déjà lu quelques articles par ici...).

          L'objet de cette nouvelle chronique sera la mise à plat des programmes politiques des deux derniers candidats. Comme vous l'avez sûrement déjà remarqué, je n'ai pas encore publié d'analyse complète sur le programme du Front National (vilain Penseur! Bien que je n'ai aucun à priori vis-à-vis de ce parti politique). La raison est que, pour contrer les sondages abrutissants (assourdissants également), je me suis davantage penché sur les "petits" candidats de ces élections pour finir par établir mon propre choix final. Néanmoins, je n'ai pas eu franchement l'occasion de rédiger de nouveaux articles (cela est assez long, à vrai dire) depuis le dernier (Zoom sur Emmanuel Macron), paru début Mars. Pour ce second tour, je me dois, sans faute, de décrypter ligne par ligne les propositions des deux derniers postulants au poste de Président de la République. Ceci se fera en deux opus, tous deux titrés "5 ans ferme", le premier notera objectivement les points forts de chaque candidat. Tandis que le second en reprendra les zones sombres et fâcheuses (le tout en essayant de garder un équilibre tout de même entre le plus et le moins). Contrairement à mes analyses précédentes, je ne reviendrai pas sur le passif des candidats. Je ne souhaite pas faire de concours de personnalités (les médias s'y amuseront déjà bien assez), préférant par conséquent opposer les idées et seulement elles. J'espère que cette chronique vous plaira et saura dénoter de tout ce que l'on peut déjà croiser sur internet et ailleurs.

          Place à la libre-pensée! 😃

Le Penseur Disparu